18h
Alfred Spirli (France)
Objets sonores en déambulation

Percussionniste, bruiteur et improvisateur, Alfred Spirli promène avec légèreté son univers bien particulier. Décalé, drôle, virtuose, il fabrique son propre instrumentarium à partir d’objets du quotidien ou de récupération. Pour l’ouverture du Festival, il nous invite à le suivre dans une déambulation d’objets sonores qu’il exploite avec poésie et énergie !

19h30
Bertrand Gauguet, John Tilbury (France/Angleterre)
Saxophone, piano

John Tilbury et Bertrand Gauguet improvisent une musique de la lenteur, parfois silencieuse, parfois tempétueuse. Jouant avec les qualités acoustiques du lieu, se tissent entre le piano et le saxophone des jeux subtils de textures harmoniques, des apparitions de sons différentiels, des résonances et parfois quelques séquences plus bruitistes. Une musique pour tendre l’écoute comme un arc.

21h
Andrea Parkins (USA)
Accordéon, électronique

Andrea Parkins joue son solo électroacoustique, présenté comme une oeuvre multi-diffusion pour accordéon, objets et traitement électronique en temps réel. Elle est reconnue comme une pionnière pour son approche électroacoustique de l’accordéon, ainsi que pour ses recherches sur la réalisation et le hasard avec les objets amplifiés et les instruments virtuels qu’elle conçoit. Son solo met en avant une subtile expérimentation sonore des objets du quotidien ainsi que la superposition de techniques d’accordéon étendues et de larsens.

22h30
Uruk – Hamid Drake / Michael Zerang, Franz Hautzinger / Isabelle Duthoit (USA / Autriche / France)
Bendir, trompette, voix, clarinette

Uruk est la réunion de deux duos (Drake / Zerang & Duthoit / Hautzinger) jouant solidement une musique rituelle et spirituelle. Ils interrogent les confrontations classiques intérieur / extérieur, infini / instantané, beauté / cruauté. Chaque musicien exprime un côté spirituel profond et un côté radicalement humain. Ils cheminent, grognent, chantent dans la jungle de l’âme. Des voix sifflent, venant du ventre et de mondes encore plus lointains. L’agonie et le funk sont ensemble. Une transe se tisse, s’invente, dans une poésie de chants et d’égratignures sonores.