Les guérillas de l’âge ingrat

Vous vous souvenez de J’ai trop peur, programmé la saison passée, où un petit garçon mourait de trouille à l’idée d’entrer au collège ? Dans J’ai trop d’amis, le petit garçon a fini par intégrer la sixième et ça s’est bien passé, finalement. Mais on ne peut pas dire que sa vie soit devenu un long fleuve tranquille pour autant...

D’abord parce qu’il y a beaucoup plus de monde au collège qu’à l’école primaire et que ça fait beaucoup plus d’amis et d’ennemis potentiels : attention, donc, à ne pas se choper une sale réputation. Ensuite parce que l’une des filles de la classe s’intéresse à lui : mais comment on gère ça ? Impossible d’en parler à ses parents ou à sa petite soeur : c’est pas eux qui vont arranger les choses...

Comme dans J’ai trop peur, David Lescot s’est amusé à créer un langage spécifique, immédiatement reconnaissable, pour chacun des personnages. Comme dans J’ai trop peur, il a demandé à trois comédiennes d’interpréter les six rôles (féminins et masculins). Et, comme dans J’ai trop peur, tout se passe dans un lieu gigogne qui permet de changer de décor en un claquement de doigt. Mais la comparaison s’arrête là, car J’ai trop d’amis regorge davantage d’actions et de péripéties. Normal : ça bouge plus dans le secondaire. Et confidence : si vous réservez le même accueil à cet opus qu’au précédent, David Lescot s’engage à prolonger la série jusqu’à J’ai trop d’arthrite, où vous retrouverez le héros en maison de retraite...