« C’est dans la rue que l’on retrouve les formations artistiques les plus spectaculaires et les plus exemptées de norme, en terme de représentation. Les performances, les installations et les déambulations en font un immense théâtre ouvert, accessible à TOUS les publics. Lorsque le Jazz ou la Funk s’y retrouvent, c’est communément sous forme de Marching band. »
« Flamboyance, pouvoir, puissance, réappropriation du corps et politique affirmative. La rue, les parcs sont les espaces qui ne ressemblent plus aux confins ni aux rétrécissements imaginés pour les femmes. »
Sandra Sainte Rose Fanchine est née en Martinique et à grandi en Côte d'ivoire. En 1998, elle rencontre le collectif Vagabond Crew et commence la danse Hip Hop. Parallèlement elle se forme aux gestuelles afrocaraï-béennes avec Max Diakok, Chrysogone Diangouaya, puis avec la cie Difé Kako.
Elle devient danseuse pour plusieurs compagnies de danse contemporaine : Cie Difé Kako (Chantal Loial), Cie Traces (Raphaëlle Delaunay), Cie La Horde, Impure Cie (Hooman Sharifi, Norvège), Cie l’Art éclair (Olivier Brunhes), Cie de Soi (Rhadouane El Meddeb), Compagnie La part du pauvre (Eva Doumbia) la performance "these associations (Tino Seghal) et Cie Isis/ O’cipher pour le projet Rel(a)ction, en tant qu’assistante. Parallèlement à ces expériences d'interprète, elle développe un travail chorégraphique où elle confronte la danse hip hop aux problématiques d'identité et de genre dans le contexte post colonial. Elle expérimente dans une écriture non figée le rapport entre l'exigence et la performativité des danses hip hop et le sensible. Son travail se place sous le sceau de la conscience sociale et de l’engagement avec l’idée que « l’art est égal à la politique ».