Les Quinconces L'espal - Scène nationale du Mans

Women at work-under construction

ARTS VISUELS

Reportée en 2022 à l'occasion du temps fort Les inspirantes en janvier 2022

Daniela ORTIZ, FDTD, forcible drugging to deport, 2012. Collection du Frac des Pays de la Loire. Photo : © D.R.
Halil ALTINDERE, Ballerinas and Police, 2017. Collection du Frac des Pays de la Loire. Photo : © Halil Altindere
Lili REYNAUD DEWAR, What a pity you're an architect, Monsieur. You'd make a sensa/onal partner (AMer Josephine Baker), 2011. Collection du Frac des Pays de la Loire. Photo : © Lili Reynaud Dewar
Halil ALTINDERE, Ballerinas and Police, 2017. Collection du Frac des Pays de la Loire. Photo : © Halil Altindere
Lili REYNAUD DEWAR, What a pity you're an architect, Monsieur. You'd make a sensa/onal partner (AMer Josephine Baker), 2011. Collection du Frac des Pays de la Loire. Photo : © Lili Reynaud Dewar
Halil ALTINDERE, Ballerinas and Police, 2017. Collection du Frac des Pays de la Loire. Photo : © Halil Altindere
Halil ALTINDERE, Ballerinas and Police, 2017. Collection du Frac des Pays de la Loire. Photo : © Halil Altindere
Halil ALTINDERE, Ballerinas and Police, 2017. Collection du Frac des Pays de la Loire. Photo : © Halil Altindere
Halil ALTINDERE, Ballerinas and Police, 2017. Collection du Frac des Pays de la Loire. Photo : © Halil Altindere

Quel rapport entre Martha Rosler, cette créatrice protéiforme qui examina toute sa vie la manière insidieuse dont la vie quotidienne, la télévision et même l’architecture pouvaient affecter les femmes, Marina Abramović, cette artiste serbe qui n’hésitait pas à se lacérer, à se flageller ou à congeler son corps entre de gros blocs de glace, ORLAN, cette plasticienne transmédia qui fit subir à sa chair de très régulières opérations de chirurgie (dite) esthétique et Judy Chicago, l’une des pionnières de l’art « féministe » à l’origine de l’exposition Womanhouse à laquelle la belle pièce de Pauline Sales programmée cette saison, Les femmes de la maison, fait explicitement référence ?

 


La réponse est dans la question : ces quatre-là sont des femmes qui parlent de la femme, de la pression sociale qu’elle a toujours subie, en utilisant leur corps comme support esthétique et comme argument politique. Grâce à un corpus de vidéos, vous pourrez donc découvrir les performances inouïes de ces artistes inspirantes aussi engagées qu’enragées ainsi que celles de leurs successeures (ou successeuses, l’Académie française n’a pas encore tranché) qui ont sillonné le champ du politique et du social dans la mouvance de ces glorieuses aînées...

 


Apercevrez-vous alors sur ces images la peau lacérée, les membres flagellés et la carnation bleuie de Marina Abramović ? Les paupières botoxées, les lèvres siliconées et les joues retroussées d’ORLAN ? Non. Les oeuvres de ces inspirantes et de ces inspirées venues des quatre coins du monde s’attacheront plutôt au paysage (comme celle où l’on observe une artiste palestinienne passer l’aspirateur dans une montagne rocailleuse), à la littérature (avec les figures emblématiques de Marguerite Duras et de Virginia Woolf), à l’urbanisme ou encore au monde du travail. Qu’on se le dise : dans cette exposition riche de nombreuses thématiques et de contributions internationales, il y en aura vraiment pour tout le monde. Y compris pour les misogynes...

 

 

Infos pratiques

ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE AUX HORAIRES D’OUVERTURE

 

 

 

Exposition réalisée en partenariat avec le Fonds régional d’art contemporain des Pays de la Loire.

Parmi les artistes exposé·e·s, Lara Almarcegui, Halil Altindere, Maja Bajevic (oeuvre présentée : Women at work - Under construction), Lili Dujourie, Christelle Familiari, Élise Florenty, Anna Gaskell, Adrian Melis, Daniela Ortiz, Lili Reynaud Dewar, Marie Voignier figurent dans sa collection.

 

Scénographie conçue par des étudiant·e·s de l’École supérieure d’art et de design, TALM-Le Mans