Les Quinconces L'espal - Scène nationale du Mans

L'ÂGE DE DÉTRUIRE

THÉÂTRE

JUSTINE BERTHILLOT - PAULINE PEYRADE

15 > 17 janvier 2024

L'âge de détruire ©Mosi Espinoza
L'âge de détruire ©Mosi Espinoza

Mur murs


Ça aurait pu être un dimanche comme les autres. Elsa aurait pu rentrer chez elle, se faire couler un bon bain et s’oublier au milieu des bulles de savon en attendant le déjeuner, avec ses traditionnels poulet du marché et tarte aux myrtilles. Sauf que la mère d’Elsa a décidé de vendre leur appartement. Pas de bain, pas de poulet ni de myrtilles, donc : à la place, il va falloir vider tous les placards et exhumer tous les souvenirs, les bons comme les mauvais...


Voilà le point de départ de L’âge de détruire, une lecture-action à la croisée du corps et du texte, structurée en deux parties, mobilisant deux disciplines et irradiée par deux présences : celle de l’artiste de cirque Justine Bertillot et celle de l’autrice Pauline Peyrade. Dans la première partie, située vingt ans plus tôt, consacrée à l’emménagement de la petite Elsa et de sa mère dans leur nouvel appartement, Justine et Pauline opteront pour la performance et pour une esthétique de l’installation afin de dresser, avec tous les objets du décor, le portrait d’une génitrice qui peine à habiter son espace de vie. Puis, dans la seconde, elles choisiront la frontalité et le dépouillement de la lecture pour raconter le combat d’une fille contre l’emprise de sa daronne...


Récit d’émancipation, mais aussi véritable thriller du quotidien où le présent se délite, où le passé refait surface et où les murs gardent en mémoire tous les secrets tapis sous le tapis, L’âge de détruire opérera donc la rencontre sur le plateau de deux langues hétérogènes, le mouvement et la littérature, afin qu’elles s’y complètent et s’y contredisent - comme Elsa et sa marâtre, en somme, même s’il n’existe entre Justine et Pauline aucun lien de parenté...

 

L'Âge de détruire à reçu le prix Goncourt 2023 du premier roman

  • Dans la presse

    Avec une intéressante subtilité, alternant crudité et non-dit, extériorisations et silences, Pauline Peyrade interroge la question du consentement à hauteur d’enfant.
    Telerama > Par Marine Landrot - Publié le 09 janvier 2023

     

  • Générique

    D’après le roman éponyme de Pauline Peyrade
    Paru aux Éditions de Minuit en 2023
    Prix Goncourt du premier roman 2023


    Mise en scène et adaptation

    Justine Berthillot et Pauline Peyrade


    Avec

    Justine Berthillot et Pauline Peyrade


    Scénographie

    James Brandily


    Matières sonores

    Clement Vercelletto


    Création et régie son

    Michael Selam


    Collaborateurs artistiques

    Rémy Barché,Mosi Espinoza,  Esse Vanderbruggen


    Création lumière et régie générale

    Aby Mathieu


    Production et diffusion

    Le bureau des écritures contemporaines (le BEC) Romain Courault et Claire Nollez

     

    Remerciements
    Marie Pluchart, Julie Mouton, Frédéric Cauchetier / Triptyque Production > ils apparaissent en production également sur le site Internet

     

    Photos

    Mosi Espinoza

     

    Production

    Morgane

     

    Coproductions

    Les Quinconces & L’Espal, Scène nationale du Mans
    Comédie de Colmar - CDN Grand Est Alsace
    Théâtre Ouvert - Centre National des Dramaturgies Contemporaines
    CCNG - Centre chorégraphique national de Grenoble, dans le cadre de l’accueil studio CN D à Lyon

     

    Soutiens

    Château de Monthelon, atelier international de fabrique artistique
    La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon – Centre national des écritures du spectacle Centre National du Livre
    La Région Île-de-France pour l’ÉPAT