Pauline Peyrade dans L’Âge de détruire dans le cadre du temps fort Les Inspirantes aux Quinconces et l’Espal, Scène nationale du Mans
Pauline Peyrade, dramaturge, co-responsable du département Ecriture de l’ENSATT, a reçu le prix Goncourt du premier roman 2023 pour L’Âge de détruire qu’elle adapte et met en scène avec Justine Berthillot.
L’Âge de détruire, c’est un thriller du quotidien, le parcours d’émancipation d’une fille, Elsa, à travers les lieux et les objets qui composent le décor et les témoins silencieux de son histoire.
Justine Berthillot et Pauline Peyrade se retrouvent au plateau pour composer une « lecture-action », forme hybride inspirée de la frontalité de la performance, de l’esthétique de l’installation, du dépouillement de la lecture. Au plus proche de leurs écritures, de la page et du muscle, des gestes et de la littérature, elles portent ensemble l’histoire de la jeune Elsa, victime d’une mère abusive.
Nos 20 têtes d’affiche de la rentrée, sceneweb.fr, décembre 2023
Justine Berthillot et Pauline Peyrade dans L’Âge de détruire
L’Âge de détruire, c’est un thriller du quotidien, le parcours d’émancipation d’une fille, Elsa, à travers les lieux et les objets qui composent le décor et les témoins silencieux de son histoire.
Justine Berthillot et Pauline Peyrade se retrouvent au plateau pour composer une « lecture-action », forme hybride inspirée de la frontalité de la performance, de l’esthétique de l’installation, du dépouillement de la lecture. Au plus proche de leurs écritures, de la page et du muscle, des gestes et de la littérature, elles portent ensemble l’histoire de la jeune Elsa, victime d’une mère abusive.
Composé en deux parties, le spectacle offre un récit visuel qui nous plonge dans l’appartement de la petite Elsa et de sa mère au moment de leur installation : il dresse le portrait d’un lieu et d’une femme en détresse qui peine à habiter son espace de vie.
A l’intérieur de cela, surgit la littérature, frontale et dépouillée, qui explore la mémoire des murs, des objets, des voix qui hantent les lieux et qui accompagnent le passage du temps, de l’enfance d’Elsa à l’âge adulte, jusqu’à l’affrontement des deux femmes. Un geste tressé de corps et de mots qui dit les batailles du présent et les gestes d’une fille pour en finir avec l’héritage de la violence.
sceneweb.fr, décembre 2023
Avec une intéressante subtilité, alternant crudité et non-dit, extériorisations et silences, Pauline Peyrade interroge la question du consentement à hauteur d’enfant.
Telerama > Par Marine Landrot - Publié le 09 janvier 2023
Trois représentations de « L’âge de détruire » aux Quinconces du Mans
Primé au Goncourt 2023 dans la catégorie Premier roman, le récit de Pauline Peyrade fait l’objet d’une lecture-action à la croisée du corps et du texte. La dramaturge et écrivaine partage le plateau avec l’artiste de cirque Justine Berthillot. Rencontre.
En mai 2023, Pauline Peyrade recevait le Prix Goncourt du premier roman pour L’Âge de détruire, publié aux Éditions du Minuit. Une belle distinction pour la dramaturge et écrivaine dont le récit aborde un thème sensible et délicat : la relation toxique et incestueuse d’une mère envers sa fille.
« J’ai été touchée et fière qu’un jury littéraire défende cet ouvrage dont le sujet est particulièrement difficile, confie l’autrice. Le processus d’écriture a été long. Je suis partie d’une relation mère-fille en enquêtant et en déployant des situations et des séquences. Le motif est apparu une fois que l’appartement est arrivé et que le huis clos s’est refermé. »
Le roman fait l’objet d’une adaptation scénique imaginée avec la complicité de Justine Berthillot, artiste de cirque, metteure en scène et en corps. Les deux femmes sont en résidence à la scène nationale du Mans depuis le mardi 9 janvier pour travailler sur leur représentation. " Nous nous sommes focalisées sur la mère, la fille et l’appartement en proposant un parcours d’extraits dans le roman, à travers des petites parties de l’ouvrage. "
Leur lecture-performance se décline en deux parties. " Nous avons envisagé différemment l’endroit d’écriture littéraire et chorégraphique que dans nos autres pièces. Nous racontons l’histoire au plateau avec nos propres langages. Nous avons beaucoup travaillé la notion de l’espace en procédant à des allers-retours ", avance Justine Berthillot.
L’âge de détruire au petit théâtre des Quinconces, scène nationale du Mans, lundi 15 janvier 2024, à 20 h, mardi 16 janvier, à 20 h et mercredi 17 janvier, à 19 h. Tarifs : 9 € à 24 €. Infos sur le site www.quinconces-espal.com
Ouest-France Publié le 14/01/2024 à 17h34